De la Nouvelle-Zélande, où la délation se porte bien, aux balcons de Dubaï en passant par la Russie, les Etats-Unis, l’Australie… petit tour du monde du confinement
En Nouvelle-Zélande, la délation se porte (trop) bien. Comme dans de nombreux pays sur la planète, la Nouvelle-Zélande (cinq millions d’habitants) a récemment fait le choix du confinement pour lutter contre la propagation de qui vous savez. Pour quatre semaines avec des consignes à respecter. Pour signaler les éventuelles violations de ces dernières, le gouvernement a créé un site internet où les bons citoyens peuvent dénoncer les mauvais.
Ce site a rencontré un tel succès (4 200 signalements) qu’il a planté quelques heures seulement après sa mise en ligne. Pour le chef de la police néo-zélandaise «Cela montre à quel point les Néo-Zélandais sont déterminés à ce que tout le monde respecte les consignes.»
Un marathon sur un balcon : La pandémie ayant bouleversé le calendrier des compétitions sportives dans le monde et limité les possibilités d’exercer des activités sportives en plein air, certains sportifs rivalisent d’imagination pour assouvir leur passion. Un couple sud africain confiné à Dubaï a couru un marathon sur le balcon de leur appartement. Collin Allin, 41 ans, et son épouse Hilda onont parcouru 42,2 km en effectuant plus de 2100 allers-retours sur leur balcon d’une vingtaine de mètres de long. La distance a été parcourue en 5 heures, 9 minutes et 39 secondes.
Près de Toulouse, sur un balcon de 7 mètres de long, un homme de 32 ans a fait plus de 6 000 allers-retours, encouragé par ses followers sur instagram. Une course qui a duré plus de six heures. Un autre coureur a fait 727 fois le tour de sa terrasse, bouclant les 42,2 kilomètres en un peu plus de cinq heures sous les applaudissements des voisins.
Un pourboire de 10 000 dollars: Aux États-Unis, un homme a laissé dans un restaurant un pourboire de 10 000 dollars que les 20 employés de l’établissement se sont partagé avant d’être licenciés le lendemain en raison de la pandémie de coronavirus.
Des aimants plein les narines: Un astrophysicien australien qui, pour tuer le temps pendant son confinement lié au coronavirus, cherchait à inventer un collier prévenant les contaminations, a fini à l’hôpital avec des aimants plein les narines. Ce chercheur à l’Université Swinburne de Melbourne, tentait de créer un dispositif émettant un signal quand on approche ses mains trop près de sa bouche. C’est en se frottant le nez que ce dernier s’est retrouvé avec des aimants dans les narines qui se sont refermées en pinçant sa cloison nasale. Le chercheur aurait passé plus d’une heure à tenter de les retirer avant que sa compagne radiologue n’arrive à le convaincre d’aller à l’hôpital de Melbourne où elle exerce.

Il apprend à conduire à son chien : Il y a quelques jours, les policiers de Seattle, dans le nord-ouest des États-Unis reçoivent le signalement d’une voiture ayant heurté d’autres véhicules sans s’arrêter et roulant en zig-zags à plus de à près de 160 km/h. Lorsque les policiers parviennent l’arrêter le chauffard, ils se rendent compte qu’à la place du conducteur se trouve un pitbull. Son propriétaire assis côté passager, tourne le volant et actionne les pédales. Cet homme d’une cinquantaine d’années, sous l’influence de stupéfiants, explique aux forces de l’ordre qu’il tentait d’apprendre à son chien à conduire.
En Russie on fait l’amour : Les parcs, restaurants et musées étant fermés, les Russes ont plus de temps à consacrer à leurs proches. Pendant la première semaine de confinement, du 14 au 17 mars, les ventes de préservatifs et de lubrifiants se sont envolées de respectivement 147% et 124% sur Ozon, l’«Amazon russe». Même chose pour la lingerie et les tenues érotiques, notamment celui … d’infirmière dont les ventes ont été multipliées par 3.