Six plumes d’aigle

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Notre environnement est empli d’objets qui nous entourent et accompagnent. Chaque fois que mon regard se pose sur eux, des souvenirs refont surface. Accrochées au mur de ma chambre à coucher, six plumes d’aigle. Je les ai reçues à l’âge de 6 ans d’un vieux Blackfoot assis devant sa maison dans la réserve indienne de Browning, dans le nord du Montana. J’étais en compagnie de mon père, avec qui je voyageais à travers les États-Unis et le Canada, et nous nous étions arrêtés pour lui parler, comme nous le faisions souvent lors de nos visites dans les terres indiennes. L’homme n’écoutait guère mon père, mais il ne pouvait détacher son regard de moi, ce petit garçon maigrelet aux larmes faciles. Il me souriait et me parlait en riant. Je ne comprenais pas ce qu’il disait, mais à un moment donné, il prononça quelques mots en français tout en me tendant ces plumes d’aigle. « Tiens, petit homme blond. Pour toi. »

Je les pris avec précaution, les admirant avec émerveillement. Les plumes d’aigle étaient d’une beauté saisissante, d’un blanc immaculé contrastant avec le noir intense de leur extrémité. Le vieil homme m’expliqua alors leur signification dans un français approximatif, évoquant la force, la sagesse et la protection.

Pendant des années, elles ne furent que de simples objets décoratifs. Cinquante-quatre ans plus tard, elles sont toujours là. Le blanc a jauni, le noir s’est éclairci, mais leur puissance est intacte. Elles me donnent la force d’affronter les défis de la vie. Lorsque je me sens perdu, je les observe, les touche, cherchant un réconfort dans leur présence immuable. Elles sont un lien puissant avec le passé, un lien entre ce vieil homme bienveillant et souriant du Montana, qui a combattu en France pendant la Deuxième Guerre mondiale, et le jeune garçon que j’étais. Elles sont le témoin de mes réussites et de mes épreuves. Elles ont été présentes lors de mes moments de doute et m’ont rappelé de ne jamais abandonner. Leur présence dans ma chambre est devenue un rappel constant de la personne que j’étais et de celle que je suis devenue.

Ces plumes sont destinées à mes enfants, afin qu’elles continuent de raconter leur histoire, de transmettre leur sagesse et de guider les générations futures. Car au-delà d’être de simples objets, elles sont le symbole vivant de notre héritage, de notre courage et de notre persévérance. Et c’est avec gratitude que je les laisse désormais entre leurs mains.

Bienvenue à Belmont

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Bienvenue à Belmont, ce petit coin de paradis niché au cœur du plateau des Mille Étangs dans les Vosges saônoises. Où la limitation de la vitesse de circulation à 30 km/heures, le prix de l’affouage et l’absence d’éclairage public dès 22 heures sont les derniers sujets dont on parle… Je vous recommande vivement de venir explorer ce hameau pittoresque. Et si vous cherchez un endroit où loger, n’hésitez pas à venir chez moi, je propose des chambres d’hôtes !

Belmont abrite environ une centaine d’âmes, dont la plupart ne sont plus originaires d’ici. Mais il reste encore quelques-uns d’entre nous, les « anciens », qui ont vu ce lieu évoluer de génération en génération. Au cours des soixante dernières années, nous avons été les témoin silencieux d’une transformation radicale de ce lieu. Chaque maison abritait autrefois une exploitation agricole, principalement dédiée à l’élevage des vaches laitières. La plus grande ferme possédait en une dizaine, tandis que la plus petite n’en comptait que deux. Il y avait deux cafés, chez Lucie, et chez Menigoz qui tenait également une épicerie où les prix étaient fixés quotidiennement par chacun des membres de la famille… et en fonction des affinités. On parlait ancien franc. Le passage à l’euros à vu le prix des Malabars, des Carambars, du lard et des saucisse doubler du jour au lendemain.

Du printemps à la fin de l’automne, le rythme de la vie était dicté par le calme va-et-vient des vaches, chassant les mouches à coup de queue à chaque pas et recouvrant les routes de leurs excréments. Chacun des paysans avait sa propre façon de les conduire du pré à l’étable et de l’étable au pré, après la traite qui se faisait principalement à la main, sauf dans les fermes les plus modernes. Le premier à sortir était toujours le même, le fouet à la main, tout comme le dernier. Certains étaient calmes organisés, d’autres laissaient leurs vaches vagabonder et passaient leur temps à courir après elles en les invectivant, la gitane maïs au coin des lèvres, le béret tantôt à la main tantôt sur la tête. Mais tout cela fait désormais partie du passé. Les petites exploitations ont laissé place à des maisons souvent très modernes.

Tous mes souvenirs de cette époque ne sont pas idylliques, et j’ai même été soulagé de quitter ce village pendant une quinzaine d’années pour vivre à Paris. Mais finalement, je suis revenu. Mon attachement à Belmont est indéfectible. Je vis sur la terre de mes ancêtres, ma fille, mon père et des générations entières reposent dans le cimetière. Je suis heureux de vivre ici, entouré de verdure et de tranquillité. Cependant, elle est trompeuse. Les tensions et les rancœurs entre les anciennes familles sont profondément ancrées dans l’histoire de notre village.

Je me demande souvent pourquoi ces tensions persistent, alors que personne ne se souvient vraiment de leur origine. Les rumeurs ont tendance à se faire plus rares, mais la méfiance demeure. Je refuse de me laisser emporter par cette atmosphère lourde. La vie est trop courte pour se perdre dans des conflits interminables. J’espère sincèrement qu’un jour, les habitants comprendront que l’unité et la solidarité sont bien plus précieuses que les vieilles histoires qui nous divisent et nous rongent…

Bienvenue à la soixantaine 

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Photo de Pixabay sur Pexels.com

Dans quelques jours, j’aurai 60 ans. Un cap important après une décennie précédente qui a débuté par la perte d’une enfant à qui je n’ai pas su transmettre l’amour de la vie.

Dans le miroir, je vois un type aux cheveux grisonnants, avec quelques rides, des yeux bleus vides, une silhouette qui s’est allégée avant de s’alourdir.  Un type à la tronche ordinaire, à qui j’ai envie de demander : Alors, comment te sens-tu ? Un peu raide au lever, sinon rien de particulier à signaler…

La soixantaine, comme toutes les décennies est une occasion de faire le point et de se réinventer. C’est pourquoi je ressens une certaine sérénité. Ces toutes dernières années, j’ai appris plus que je n’aurais jamais pu l’imaginer : la résilience, la patience, la tolérance et l’art du pardon. J’ai appris que la vie n’est pas toujours juste, mais que c’est dans ces moments d’injustice que l’on se découvre vraiment. 

J’ai appris à ne pas juger les autres trop sévèrement, car on ne peut jamais véritablement comprendre leur parcours et leurs batailles. J’ai appris à m’accepter tel que je suis, avec mes forces et mes faiblesses, et à être fier de l’homme que je suis devenu. 

Ces années ont parfois été une épreuve, mais elles m’ont permis de me rapprocher des miens et de renforcer ces liens précieux qui donnent du sens à la vie, de comprendre l’importance de la famille, de l’amour et de l’amitié. 

Bien sûr, il y a eu des moments de découragement où j’ai failli abandonner. Mais à chaque fois, j’ai trouvé la force de me relever, de continuer à avancer, de croire en un avenir meilleur.  Alors oui, dans quelques jours, j’aurai 60 ans. Et je suis prêt à accueillir cette nouvelle étape avec optimisme et gratitude. Je suis prêt à continuer à apprendre, à grandir, à aimer et à découvrir ce que la vie a encore à m’offrir comme bonnes et mauvaises surprises.  Car même si elle n’est pas toujours facile, elle est riche d’enseignements. Et c’est cette richesse que je compte bien continuer à explorer et à savourer. 

Apprivoiser ses peurs

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Photo de Rakicevic Nenad sur Pexels.com

Il existe des peurs qui peuvent vous pousser à commettre de nombreuses erreurs dans la vie. Et à adopter des comportements contreproductifs. Par exemple, la peur de perdre quelqu’un que l’on aime. Pendant des années, ma plus grande crainte a été de me retrouver seul. Je redoutais de finir comme mon père, emporté par le néant, en laissant derrière moi une montagne de problèmes non résolus. Aujourd’hui, avec plus ou moins de succès, j’ai réussi à apprivoiser cette peur. Comment ? En la transformant en une opportunité. Celle de me confronter à moi-même. Désormais, elle est l’une des clés de mon épanouissement personnel.

Au lieu de lutter contre cette peur insupportable de l’isolement, j’ai décidé de l’embrasser, de la chérir comme un trésor qui m’offre la chance de me questionner et de me redécouvrir. Seul face à moi-même, j’ai tout le temps nécessaire pour explorer mes pensées les plus profondes. Apprivoiser la solitude m’a également permis de faire face à mes démons, de les affronter de front. Libéré des distractions incessantes de la vie quotidienne, j’ai enfin pu me consacrer entièrement aux défis qui m’attendent. Prendre le temps d’analyser mes erreurs passées, mes comportements parfois autodestructeurs, tous ces schémas répétitifs qui m’ont fait commettre tant d’erreurs.

Pas à pas, j’ai entrepris des actions concrètes pour résoudre ces problèmes, comme si elles allaient se dissiper d’un simple geste magique. J’ai fait appel à un professionnel, je me suis lancé dans de nouvelles passions et j’ai renoué avec mes proches. Lentement mais sûrement, j’ai réussi à mettre fin à ces tourments qui me hantaient depuis si longtemps. La solitude est devenue une alliée dans ma quête d’accomplissement personnel.

La solitude n’est pas synonyme de tristesse ou d’isolement, mais plutôt une occasion de tisser des liens authentiques avec soi-même mais aussi avec les autres. Surmonter cette peur m’a permis de grandir, de trouver un équilibre, de savourer chaque instant, que je sois seul ou entouré de mes proches. La solitude n’est plus un fardeau, mais un merveilleux compagnon qui m’aide à m’épanouir et à trouver ma place dans ce monde si complexe.

Si le ridicule tuait, je ne serais plus de ce monde

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C’est hilarant et oh combien pathétique de réaliser à quel point on peut se prendre la tête avec un chagrin d’amour, même à un âge où l’on devrait être tranquille. Je veux dire, sérieusement, à 59 ans ? C’est là que j’ai décidé de me prendre un bon gros vent sentimental. J’avais l’impression d’être le dernier des losers, abandonné de tous, seul dans ma misère et ma douleur.

J’en ai passé des nuits assis au bord de mon lit à refuser de m’endormir par peur de me réveiller dans un monde où l’être cher serait redevenu une inconnue. A me dire que plus jamais je ne la tiendrais par la main, que plus jamais je ne la prendrais dans mes bras, un monde sans son sourire, sans ses soupirs et ses moues boudeuses… Pathétique. Si le ridicule tuait, je ne serais plus de ce monde…

Avec le temps, on se rend compte de l’absurdité d’une telle situation. Pourquoi s’accrocher à quelqu’un qui ne veut clairement plus de vous ?

Aujourd’hui j’avance, déterminé à ne plus jamais me retourner. J’ai compris que ma valeur et mon bonheur ne dépendait pas de l’amour d’une personne, mais plutôt de l’estime de moi-même et de ma capacité à apprécier ce que la vie vous offre. Des petites choses simples, anodines mais capables d’illuminer votre journée.

Aujourd’hui, je prends du temps pour mes proches et pour moi en me consacrant à des activités qui me passionnent et qui me permettent de me recentrer, comme le bricolage et le sport. Je me rends compte que je suis encore capable de faire des tas de choses, même si j’ai parfois l’impression d’être au bout du rouleau.

Eh oui, j’ai réalisé que j’ai encore plein de choses à donner et à recevoir dans ce monde, même si je n’ai plus toutes mes dents et le corps de mes 20 ans. Et cette expérience aussi douloureuse fut-elle, m’a permis de grandir, de mieux me connaître et à m’aimer sans condition.

De l’eau est passée sous le pont

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Depuis l’époque où je me déplaçais constamment entre Paris et Belfort, ma vie a connu des bouleversements. Des grèves qui ont duré des mois, deux années marquées par une pandémie et ses conséquences, le syndrome des jambes sans repos qui a remis en question mon organisation, le lancement de multiples projets, une séparation, une rencontre, une histoire d’amour et sa fin… La seule constante dans cette existence assez ordinaire a été la fin de mes allers-retours et la généralisation du télétravail. Est-ce que je m’ennuie de mes voyages en train ? Pas vraiment. Je croise moins de monde au quotidien, mais ma vie est globalement plus paisible et régulière.

A quelques jours de franchir le cap symbolique de la soixantaine, j’ai trouvé un certain équilibre, un rythme serein et réconfortant. Je n’ai plus à m’inquiéter des retards de train, des grèves surprises et de la fatigue engendrée par les longues traversées. Parfois, je regrette les paysages qui défilaient derrière la fenêtre du train, les rencontres, mais je suis désormais entouré d’un environnement qui possède son propre charme.

Le télétravail a ouvert de nouvelles perspectives, de nouvelles possibilités, malgré la solitude qu’il peut parfois entraîner. Quant à la pandémie, elle m’a appris à apprécier les petites choses, à chérir chaque instant passé avec mes proches, à prendre soin de moi et de ceux que j’aime.

La fin de mes allers-retours entre Paris et Belfort a marqué la fin d’une époque, mais aussi le début d’une autre. Une époque où je suis plus centré sur moi-même, plus conscient de mes besoins et de mes désirs. Une époque où je suis moins dépendant des circonstances extérieures et où j’ai davantage le contrôle sur ma vie.

Est-ce que tout est parfait ? Non, loin de là. Il y a des jours où le doute s’installe, où la solitude pèse, où le passé semble plus attrayant que le présent. Mais la plupart du temps, je ressens une immense gratitude pour ce que j’ai, pour ce que je suis devenu, pour le chemin parcouru.

Finalement, c’est cela la vie, n’est-ce pas ? Un mélange de joies et de peines, d’espoirs et de déceptions, de rires et de larmes. Et à travers tout cela, il y a toujours la possibilité de grandir, d’apprendre et de se réinventer. Alors oui, ma vie a changé depuis l’époque où je me déplaçais entre Paris et Belfort. Et je ne regrette rien.

Une vie de boulons et de vis

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Alexander Isreb sur Pexels.com

Aujourd’hui, je vais vous parler de l’une de mes obsessions : le bricolage. Oui, oui, vous avez bien lu, le bricolage. Je suis accro à cette activité depuis des années. J’ai commencé à m’y intéresser lorsque j’étais adolescent. J’aidais mon père, eh oui, encore lui ! à rénover notre maison familiale et celle de mon arrière-grand-père, souvent avec des bouts de ficelle. Je ne suis pas un bon bricoleur. J’ai un souci avec les finitions, même si j’ai fait des progrès de ce point de vue.

Mais ce que j’aime encore d’avantage, ce sont les magasins de bricolage… pas les grandes surfaces, mais les enseignes spécialisées. Celles réservées aux « pros », où l’on trouve des forets à béton de plus d’un mètre de long et de plus de 40 cm de diamètre, ou des sertisseuses à pression automatiques.

J’y ai souvent fait des folies dans ces lieux. Au fil des années, j’ai accumulé tellement d’outils et de pièces de toutes sortes que je pourrais rivaliser avec le rayon d’un magasin de bricolage. Et devinez quoi ? Certains de ces outils n’ont jamais été utilisés ! C’est un peu comme si j’avais une collection d’objets inutiles, mais qui me procurent une satisfaction immense rien que par leur simple présence dans mon atelier.

Une passion délirante qui a un coût. Qui aurait cru que le bricolage pouvait pousser quelqu’un à se ruiner ? Mais bon, peu importe les conséquences financières, car pour moi, rien ne vaut une scie à onglet professionnelle. C’est le Graal de tout bricoleur qui se respecte.

Cette scie à onglet, c’est bien plus qu’un simple outil. C’est mon partenaire de crime, l’acolyte de mes projets les plus fous. Grâce à elle, et à plein d’autres outils de ce type, je peux imaginer et donner vie à mes idées les plus farfelues. Et je vous assure, voir mes créations prendre forme, c’est une satisfaction qui n’a pas de prix.

Certains pourraient penser que je suis complètement cinglé, ils n’auraient pas totalement tort. Mais pour moi, le bricolage est un échappatoire, un moyen de me détendre et de laisser libre cours à ma créativité. Les magasins de bricolage sont également devenus un refuge où je me sens à ma place, entouré de boulons et de vis… Ma thérapie lorsque je ne vais pas bien… un peu comme les boulimiques quand ils ouvrent leur armoire ou le réfrigérateur.

Cette obsession a aussi eu des conséquences financières. J’ai dû faire des choix déchirants entre un dîner romantique et l’achat d’un nouvel outil. Et devinez quoi ? J’ai souvent choisi l’outil.

Certains diront que je suis accro, que cette passion est devenue une maladie incurable. Mais vous savez quoi ? Je m’en fiche ! Le bricolage fait partie intégrante de moi-même, de mon identité. C’est ma façon de m’épanouir et de me sentir vivant. Alors tant que je pourrai continuer à nourrir cette passion délirante, j’investirai dans ces outils qui me font tant rêver.

Alors voilà, vous savez tout sur ma petite folie bricoleuse. Peut-être que ça vous paraît grave, mais pour moi, c’est l’une de ces petites choses qui me rendent heureux. Alors, laissez-moi rêver, créer, réparer, bricoler, souder, coller et promis, je ferai attention à mon compte en banque. Enfin, peut-être…

Et vous, êtes-vous passionné(e) de bricolage ? Quels sont les avantages que vous en retirez ? Dites-moi tout dans les commentaires !

Le retour

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  • Je me suis souvent demandé ce qui me poussait à écrire et à animer un blog. Pendant un temps je me suis demandé si je faisais cela pour exister aux yeux des autres. Je réalise que cela n’est pas le cas. j’aime raconter des histoires.J’ai toujours aimé cela.
  • Quand j’étais enfant je dormais dans la même chambre que mon frère et ma soeur et avant de nous endormir je leur racontais des histoires dont j’étais le héros….

Écrire me permet de créer un monde à moi, où je peux m’évader sans craindre le jugement des autres. L’écriture a toujours été ma bouée de sauvetage, mon refuge dans les moments de solitude et de confusion.

Mais au fond, pourquoi devrais-je me justifier ? Pourquoi devrais-je me soucier des regards désapprobateurs ou des critiques acerbes ? Mon blog est mon espace personnel, mon havre de liberté où je peux être moi-même sans contraintes ni masques.

Pendant mon absence, j’ai réalisé combien l’écriture me manquait. C’était comme si une partie de moi-même était mise en veille, attendant patiemment que je revienne la nourrir avec mes mots. Alors me voici, prêt à reprendre le clavier et à partager mes histoires, mes réflexions et mes rêves avec ceux qui voudront les lire.

Car au-delà des regards des autres, il y a toujours ces âmes bienveillantes qui cherchent à se connecter, à trouver un écho à leurs propres pensées et expériences. Et si mes mots peuvent toucher ne serait-ce qu’une personne, leur offrir un moment d’évasion ou de réconfort, alors mon but est atteint.

Je me suis rendu compte que l’écriture n’est pas seulement un moyen pour résister aux jugements extérieurs, mais aussi une manière de me connecter aux autres, de partager des émotions et de créer des liens invisibles mais puissants. C’est une danse entre mon âme et celle du lecteur, une complicité silencieuse qui transcende les distances et les différences.

Alors, je vous invite à me rejoindre dans ce voyage, à explorer les méandres de mon imaginaire et à découvrir des histoires qui, je l’espère, trouveront écho en vous. Car au-delà des futilités qui ont pu m’éloigner un temps, je réalise que l’écriture est bien plus qu’un simple passe-temps. C’est une passion qui brûle en moi et que je souhaite partager avec vous, lecteurs fidèles ou nouveaux venus.

Me voici donc, de retour sur mon blog, prêt à vous emmener dans un monde où les mots dansent et les histoires prennent vie.

Pourquoi les oiseaux chantent-ils le matin?

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Assis devant ma maison, une tasse de café à la main, j’assiste à la naissance du jour, accompagné par un hallucinant concert d’oiseaux. Il y en a partout, ça chante, siffle, pépie. Au loin il y a un coq, un coucou, des corbeaux… Les sons viennent de partout, des cimes des arbres principalement mais pas que. J’admire ceux et celles qui sont capables d’identifier les espèces en écoutant leurs chants. Ce n’est pas mon cas.

Je bois mon café, j’écoute et savoure en me demandant ce qui explique de telles manifestations. Il y aurait de nombreuses théories, certainement et comme souvent très discutées entre les spécialistes. Je n’ai pas vraiment envie de rentrer dans une quelconque polémique. Je décide de me contenter de l’explication la plus répandue.

Les oiseaux ne chantent pas pour rien.

La raison est purement fonctionnelle. Ils le font le matin car ils n’ont pas grand chose d’autre à faire, les insectes ne sont pas encore sortis, le temps est calme et les sons portent. J’apprends également que ce sont les mâles qui chantent, ceux qui sont célibataires et disponibles. Ils le font pour marquer leurs territoire, séduire leur prétendante, intimider leur concurrents. Et elle est rude la concurrence. Séduire celle avec laquelle il va entamer une vie de couple, peut prendre des semaines à rouler les mécaniques.

Retrouvailles

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Je fais la queue dans un supermarché. Deux femmes derrière moi et commencent à parler.
⁃ Oh bonjour… c’est toi ? Sandrine?
⁃ Oui
⁃ Je t’avais pas reconnue.
⁃ C’est normal le temps passe
⁃ Trop vite. Mamie disait la vie est trop longue et trop courte.
⁃ Mamie savait dire les choses
⁃ Oui c’est vrais. Je pense souvent à elle. En attendant qu’est-ce que tu as changé. Ça fait un baille que je t’ai pas vu.
⁃ Eh oui
⁃ Je me souviens bien de toi. Quand tu étais petite tu étais tellement mignonne…

La vie va comme elle va

Petite chronique de la vie comme va