Disparaître, De Mathieu Menegaux. Grasset. 210 p., 18 €

A Paris, rue des Trois-frère, dans le quartier des Abesses, une toute jeune femme se défenestre. Pour la police, le suicide ne fait pas de doute, l’affaire est classée. A Nice, un homme noyé échoue sur une plage, son corps est impossible à identifier. L’extrémité de ses doigts a été brûlée, et le séjour prolongé dans l’eau ont déformé son visage.
Cette affaire qui de toute évidence « pue » et s’annonce compliquée est confiée au capitaine Grondin, un parisien nouvellement affecté sur la Côte d’Azur.
Si je dois avouer avoir déviné assez vite le dénouement de cette histoire, la lecture de ce roman n’en reste pas moins addictive comme annoncé dans la quatrième de couverture. L’auteur dont les trois derniers romans chez Grasset ont été primés – Je me suis tue, (2015), Un fils parfait (2017), Est-ce ainsi que les hommes jugent ? (2018)- maîtrise bien l’art de la narration. Le style est agréable. Une belle découverte.