Confinés : quand la continuité pédagogique m’a tuer

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Le confinement prolongé peut avoir des conséquences psychiques comme des symptômes anxieux et dépressifs… Eh oui. Je sais. Il est mal venu de se plaindre lorsque des hommes et des femmes prennent des risques potentiellement mortels pour en sauver d’autres ou simplement assurer nos besoins quotidiens… 

C’est obscène de se plaindre par les temps qui courrent. Je suis entièrement d’accord… A une exception près, lorsque votre plus jeune enfant, en CM1, débarque à 8 heures avec le petit mot suivant : « Un maire veut installer un champ d ‘éoliennes : il commande 204 pales. Il faut trois pales pour construire une éolienne. Combien d’éoliennes seront installées ? » Ne peux-t-on pas faire une petite entorse à c e principe qu’il y a plus malheureux que nous… 

Dans un premier temps, j’ai envie de lui répondre va voir ta mère…. mais elle n’est pas là. Ou alors : les éoliennes c’est moche, ça fait du bruit… Mais je me ravise et je l’invite, un peu coupable, à se creuser les méninges pour trouver la solution lui-même… J’ai du boulot coco. 

C’est au nom de la foutue Continuité pédagogique que je retrouve dans cette situation comme des millions de parents confinés… Lorsque le confinement a été mis en place le 16 mars dernier, les enfants se sont retrouvés à la maison et nous nous sommes tous improvisés dès le 17 mars, instituteurs et professeurs auxiliaires.

Dans un premier temps, nous avons vu des enseignants, complètement pris au dépourvu nous envoyer des instructions dans tous les sens, avec des indications et des contre-indications, des documents impossibles à ouvrir dans des versions de logiciels souvent obsolètes… Puis les choses se sont organisées. Ils ont pris de l’assurance les bougres et ont commencé à nous bombarder de jour comme de nuit de mails avec à chaque fois un petit : vous faites comme vous pouvez, limite condescendant. 

Résultat, des tonnes de papiers à imprimer, de pages internet à ouvrir, des problèmes à régler, des consignes à déchiffrer, des additions, des soustractions à vérifier, de la grammaire, des dictées, de la géographie… Et même de l’Allemand avec le plus grand qui est en 6e… 

Quand on a aimé l’école comme je l’ai aimé, qu’on a été l’élève que j’ai été (il suffit de lire mes billets de blog pour le comprendre!), se retrouver dans cette situation a de quoi vous donner des boutons…

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