Aujourd’hui pas d’aller-retour à Paris. Je reste à la maison… L’occasion rêver de se reposer, de prendre son temps, de gérer le quotidien. Comme le facteur qui vient de passer avec une pile de nouveaux romans à lire….
Avant d’ouvrir les paquets, je cherche mes lunettes sans lesquels je ne vois plus grand chose… Je cherche autour de moi. Sur mon bureau, Rien! Sur l’étagère…. Rien! Dans la salle de bain, même résultat…
Et si je regardais encore une fois sur mon bureau… J’y retourne, je bouge les piles de romans à lire, les courriers à classer, encore rien.
La pression monte. Je demande à les enfants, 6 et 8 ans, qui me répondent en coeur qu’ils ne savent pas où elles sont. Le plus jeune me regarde comme s’ils me voyait pour la première fois de sa vie…
Reprenons depuis le début… Où ai-je vu ces satanées lunettes pour la dernière fois ?
Je m’assois dans un fauteuil, au milieu de la pièce, j’incline le dossier, espérant que le confort va m’aider à me souvenir et là je fais ce petit geste que je fais souvent lorsque je réfléchis, je remonte mes lunettes… dont je découvre qu’elles sont sur mon nez.