Cela n’aura échappé à aucun usagé, les tarifs de la SNCF ont augmenté le 31 décembre,
Il s’agit, selon la direction de « pouvoir poursuivre ses investissements en termes de maintenance », ainsi que « sur le matériel, les systèmes d’information et la relation clients ».
Pour l’entreprise, il s’agit surtout de répercuter l’inflation des deux dernières années, alors que les tarifs nets n’avaient pas augmenté l’an dernier. La SNCF avait simplement répercuté la hausse de la TVA, passée de 7 à 10 %.
Le 5 janvier, invitée du Grand Jury sur RTL, la ministre de l’écologie et de l’énergie Ségolène Royal a invité le 5 janvier la SNCF à revenir sur cette hausse des tarifs, qualifiée de « très mauvais signal » . Elle a ajouté vouloir renforcer le contrôle des prix sur les transports par l’État, afin « que la SNCF reste un outil de transport de masse »
« Je voudrais dire aux entreprises publiques qui pensent, parce qu’elles sont en situation de monopole, qu’elles peuvent s’engager dans des sortes de fuite en avant et considérer qu’elles peuvent augmenter leur chiffre d’affaires uniquement en augmentant de façon automatique les prix demandés aux usagers, ce n’est plus possible », avait-elle ajouté.
La SNCF peut-elle annuler cette hausse des tarifs ? C’est peu probable. Et d’une, c’est un peu tard pour prendre une telle décision comme l’explique Jean Sivardière, président de la Fédération nationale des associations d’usagers des transports (Fnaut) et de deux cette augmentation a été défendue et autorisée par l’État et notamment les services de Ségolène Royal.