Le train est en retard. Passons. Cela arrive et je suis « dédommagé » grâce à la « garantie ponctualité proactive » qui verse sur mon compte des « points monnaies » en fonction du retard et si elle est responsable de ce contre temps.
Ce qui me gène plus, c’est de voir l’état de la rame dans laquelle je suis appelé à passer deux heures trente. Mon siège est cassé, il refuse obstinément de s’incliner. Le filet au dessus de la tablette est arraché. La poubelle a disparu. Le tissu des sièges est usé à la corde. Par endroit la mousse apparaît.
Le haut parleur grésille et avale la moitié des messages du contrôleur. La voiture exhale une odeur entêtante de produit ménager qui me fait penser celle des lotions anti-poux. Le dossier de mon voisin a été aspergé de café, la porte coulissante, séparant de la plate-forme peine a s’ouvrir et à se refermer. Le sol des toilettes est couvert de papier hygiénique rose, la porte claque…
Je savais que les chiffres de la SNCF n’étaient pas à la hauteur de leurs attentes, que les TGV ne font plus le bonheur de la SNCF qui était dans le rouge en 2013 d’après les déclarations de son patron, Guillame Pepy, faites lundi 20 janvier 2014 à l’occasion de ses vœux à la presse. Mais en voyant l’état de ce TGV, j’ai l’impression que l’entreprise touche le fonds ou alors qu’elle a une conception très personnelle du service qu’elle se doit d’apporter à ses clients.
C’est la deuxième impression qui prime lorsque je descends du train à Belfort et que je me rends compte que la deuxième moitié du train (en tête) est vide et surtout que ces rames font partie de celles qui ont été rénovées récemment.
Un nouvel horizon à grande vitesse qu’elle disait…
ça fait juste chier en matant la vidéo, de participer à leur propagande…
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A Besançon (gare TGV ) ils comptaient sur 3000 usagers par jour. A peine 1000 utilisent cette gare. Je suppose que les usagers paient pour leurs calcules foireux.
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