Q’est devenu le sandwich SNCF ?

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sandwich

Chaque soir, en rentrant chez moi, j’ai droit au même festival d’odeurs de nourriture, de froissement de papier cartonné, de films plastiques malmenés, d’humains qui croquent, mâchent, avalent.

Le scénario est immuable: le voyageur arrive dans la gare, repère une boutique, fait la queue repart avec un petit sac, traînant une valise disproportionnée sur roulette, un sac d’ordinateur en bandoulière. Il s’installe sous les écrans lui indiquant de quel quai son train part. Prêt à partir.

Que le spectacle commence !

Dès qu’il est enfin installé dans la bonne voiture, à la bonne place, il déballe, s’étale et passe à table… Le TGV devient une  immense cantine mobile ou les odeurs de fritures se mêlent à celles  de pâtés de campagne, kebabs et autres plats parfois exotiques.

Dans le domaine de la restauration nomade, le choix est impressionnant. Le traditionnel  jambon beurre (avec ou sans cornichon, avec ou sans beurre), le lyonnais ou le hot-dog sont noyés au coeur d’une multitude de concurrents potentiels.

L’imagination est dans l’assiette

Gare de Lyon, les boutiques rivalisent d’imagination et de formules à la carte, pour accrocher le chaland. On peut manger traditionnel ou concept, hors de prix ou pas (trop) cher, gras ou maigre, végétarien ou carnivore… Il y en a pour tous les goûts, rarement pour toutes les bourses.

A condition de s’armer de patience, la queue est souvent impressionnante et d’être initié aux codes de la boutique choisie… Certaines  sont redoutables  mettent même des guides à votre disposition pour vous y retrouver.

Le sandwich, la star

C’est peut-être ce qui explique que la grande majorité des voyageurs optent pour le sandwich (même si là encore le choix peut-être cornélien) acheté à la gare ou fabriqué et emballé à la maison.

Un sandwich que chacun attaque à sa manière par le bout ou le côté, par petites et ou grosses bouchées, en épluchant l’emballage à la manière d’une peau de banane, brossant les miettes au fur et à mesure où la fin, les uns mâchant lentement, les autres vigoureusement, le regard vague ou rivé sur un écran.

Céder à la tentation revient cher

Préférant manger à la maison, et ne pas céder à l’onéreuse tentation, je fais mon possible pour éviter ce spectacle quotidien. Paradoxalement l’endroit le moins exposé est la voiture 4 ou 14 où se trouvent le wagon restaurant.

Les prix y sont si prohibitifs que les usagers s’y font de plus en plus rares. Depuis  le changement de gestionnaire il y a quelques mois, les hôtesses passent leur temps à attendre le client.

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