Le train s’arrête. Les portes s’ouvrent avec fracas. Une horde de passagers bruyants, excités, nerveux, lourdement chargés, monte à l’assaut avec une idée fixe : trouver « leur » place… Celle que le voyageur fourmi a réservé depuis des mois, celle que le voyageur cigale a obtenu de justesse au dernier moment… mais celle que voyageur coucou occupe peut être déjà…
Il y a deux types de voyageurs coucous. Il y a celui qui s’envole à l’approche et celui qui, avec une outrecuidance qui parfois confine à la mauvaise fois vous demande si vous êtes sûr d’être dans la bonne voiture… Il y a celui qui tente de négocier jusqu’au bout. Celui qui ne veut rien savoir et s’incline en pestant….
Le genre de situation que l’aigle royal, Grand Voyageur Club, ou l’aigle commun Grand Voyageur Plus, règle sans soucis… On le reconnaît aisément à la manière détachée dont il analyse la situation en montant à bord avant de fondre sur sa place, saluant d’un bon mot d’autres aigles déjà assis…