Trois mois gratuits d'accès aux archives télé de l'Ina

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Confinement oblige, l’Institut national de l’audiovisuel (INA) vient de lancer un site de streaming « Madelen » avec trois mois gratuits « pour accompagner nos concitoyens en cette période difficile » de coronavirus.

Disponible sur les boutiques habituelles fournissant des applications et sur un site dédié (madelen.ina.fr), cette plateforme propose plus de 13 000 programmes vidéo et audio, sélectionnés parmi les millions d’heures d’archives du catalogue de l’Ina.

Séries, fictions, documentaires, concerts et spectacles, émissions cultes, audio ou encore théatre: une expérience unique à vivre seul ou en famille, ce nouveau service coûtera 2,99€ par mois, une fois passés les trois mois gratuits.

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Le culot, ça paye !

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IMG_0315Paris, Gare de Lyon. 19 h 19. Message du chef de bord : « Les personnes accompagnant les voyageurs sont invitées à quitter le train. Le départ est imminent ».

Une dernière accolade, un sourire résigné, une petite larme  séchée d’un revers de manche, une poignée de main, un dernier baisé… le temps est venu de se séparer. Ils et elles se frayent un passage vers la sortie, croisant quelques retardataires en quête d’une place libre.

Ma voisine de droite est une dame toute ronde, aux cheveux rouges, aux doigts potelés qui  à peine assise, s’est mise à gober goulument des nouilles chinoises luisantes de graisse. Celle de gauche, une grande gigue aux jambes interminables n’en finit pas de s’installer produisant un maximum de bruits et de mouvements.

« Mesdames et messieurs, s’il vous plait »…. Un blondinet d’une trentaine d’années, mal rasé, rondouillard, à la voix de crécelle, déboule voiture 8. « Excusez-moi, il me manque 10 euros pour que je puisse prendre mon billet de train. S’il vous plaît… C’est urgent, je suis en galère…. Le train va partir, il faut que je rentre chez moi. Il ne me manque que  dix euros. Dix euros… » Il remonte le couloir, l’oeil aux aguets, affectant un air désespéré. Il semble essoufflé et au bord des larmes.

Une jeune fille fouille fiévreusement dans son sac et lui tend en s’excusant  presque une poignée de pièces… L’acte de générosité en provoque un autre puis un autre… Il encaisse lâchant avec parcimonie quelques « mercis » furtifs avant de disparaître.

Je n’ai aucune idée combien cette grossière comédie quasi quotidienne lui rapporte, mais ce jeudi soir la récolte semblait particulièrement bonne.

J’aimerais en sourire, me réjouir pour lui, mais je ne peux m’empêcher d’éprouver un certain malaise à l’égard de ceux et celles qui se  se font avoir…

Chouette ! le 23 mai, fête des voisins dans les trains

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Les voyageurs qui prennent le train regretteraient l’indifférence de leurs voisins, selon une étude de la SNCF. (J’avais le sentiment qu’ils regrettaient majoritairement d’en avoir…. Ce petit sac posé sur le siège vide à côté d’eux serait donc un signe de convivialité?

Depuis le 10 avril la grande maison du rail se mobilise pour favoriser le dialogue et l’entraide des usagers.  Le 23 mai, une fête des voisins est même prévue à bord des trains (une excellente idée!)

Une chose est certaine, la mobilisation est efficace, la campagne visible. Aussi visible que les annonces faites lorsqu’un train est supprimé au dernier moment.  C’est seulement le 4 mai, par hasard, que j’ai vu la première affiche de cette campagne. Dans un couloir, juste avant de prendre l’escalier. Intrigué,  j’ai fait quelques clichés de cette affiche et procédé à des recherches..

Ce qui suit est le fruit des cogitations de la SNCF…

 

 

 

 

La campagne de sensibilisation, qui débutait le 10 avril, prévoit un affichage à bord des rames, l’impression de 1.8 million de pochettes à billets et la distribution de livrets aux voyageurs.

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